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Photo 1/56 Dans les loges du théâtre Impro Montréal
Dans les loges du théâtre Impro Montréal
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Photo 2/56 Les pass pour les deux semaines
23 juillet 2016 – Nous sommes dans les loges du théâtre Impro Montréal. Eddy vient tester un numéro de sept minutes : une adaptation en anglais de son matériel, pour un enregistrement qui aura lieu dans quelques jours au Théâtre Berri, pour la télévision américaine. On appelle cet exercice un « warm-up ». La poche d’Eddy est pleine de pass. Ce sont les différents pass, « invité », « artiste », donnant accès aux loges, aux soirées privées, aux conférences, aux spectacles, pour les deux semaines de festival.
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Photo 3/56 Sur la scène du théâtre Impro Montréal
Le warm-up semble bien fonctionner. « J’ai choisi ce qui était le pus universel dans mon matériel, ce qui toucherait le plus, et aussi le matériel que j’aime encore performer. » Son numéro, initialement en français, doit s’adapter non seulement à la langue anglaise, mais aussi à la culture anglophone américaine : le rythme est différent, les chutes des blagues aussi. Eddy a pu identifier les points forts de son numéro et ce qui doit être corrigé.
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Photo 4/56 Les réglages son et lumière
EN ROUTE POUR LE GALA : LES BALANCES 24 juillet 2016 – Eddy se présente en début d’après-midi à la salle Wilfrid-Pelletier pour effectuer les balances, c’est-à-dire le réglage des éclairages et des niveaux sonores de son micro, en vue du show de ce soir. Le thème c’est la politique : gauche vs droite.
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Photo 5/56 En discussion avec la metteure en scène
Eddy est en pleine explication avec la metteure en scène : un autre humoriste de la programmation de ce soir vient de faire ses balances, et le sujet de son numéro est le même que celui d’Eddy, c’est-à-dire l’homophobie. Est-elle au courant? Étant donné que les numéros doivent être envoyés plusieurs mois avant le gala pour validation, ont-ils fait une erreur d’inattention? Est-ce correct comme ça ou cela pose-t-il problème et un changement doit être effectué?
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Photo 6/56 Quelques conseils et ajustements de la part de la metteure en scène
La metteure en scène a conscience de la problématique, mais selon elle, le show peut se dérouler ainsi car les angles d’approche des deux humoristes sont totalement différents. Mais Eddy est embêté. De plus, c’est lui qui passe en second.
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Photo 7/56 En pleine rélfexion
J’aborde alors avec lui la question raciale et lui demande s’il a déjà ressenti que sa couleur de peau pouvait être un handicap dans le milieu de l’humour et du cinéma, comme elle l’est dans la société occidentale de manière générale. « Quand on est noir, on doit en faire deux fois plus. On doit être irréprochable! On n’a pas le droit à l’erreur. » Eddy en parle dans plusieurs de ses sketchs, toujours de manière intelligente et touchante. Son discours rassemble, plus qu’il ne divise, et fait réfléchir.
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Photo 8/56 En loge
EN ROUTE POUR LE GALA : LES LOGES En loge, Eddy demande conseil à son agent de carrière François, et aux humoristes partageant sa loge, sur la tenue qu’il devrait porter ce soir. Les voix sont unanimes, ce sera le dashiki, ou ya mado, en congolais.
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 9/56 Le line-up de ce soir
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Photo 10/56 Au pressing
Son dashiki au repassage, Eddy attend patiemment et en profite pour demander quelques conseils d’entretien.
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Photo 11/56 Presque prêt
Eddy est maintenant habillé, coiffé, presque prêt à monter sur scène.
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Photo 12/56 En loge, ambiance décontractée
Son collier en corne de zébu, c’est un peu sa « marque de fabrique ». Avec le dashiki, c’est une envie toute naturelle d’honorer ses origines.
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Photo 13/56 Derniers ajustements de tenue
Ce soir, les chaussures seront une paire de Dunk rouge et grise.
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Photo 14/56 Quelques minutes avant de monter sur scène
Eddy commence à se concentrer. Avant qu’il ne rentre dans sa zone, je lui demande si, habituellement, il ressent du stress avant le show. « Ça dépend de l’enjeu mais en général non. Mes premiers Galas Juste Pour Rire, oui, mais maintenant j’essaye de relaxer. Mon tout premier show, j’étais stressé. Mais en même temps j’avais déjà fait de la scène avant, quand j’étais rappeur, donc c’était quand même quelque chose que je connaissais, dont j’avais l’habitude… Ce qui va me stresser c’est plutôt ce qu’il y a à côté, la partie business, préparatifs et tout ça. Mais quand tu montes sur scènes, c’est là que tu livres ce que tu as préparé, c’est là que tu t’exprimes, c’est un happy time. »
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 15/56 En coulisse, Eddy brandit son micro fièrement
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 16/56 Derniers encouragements de la part de François, son agent
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Photo 17/56 Quelques secondes avant de monter sur scène
Nous sommes maintenant à quelques secondes de l’entrée sur scène d’Eddy, caché derrière ce mur. Eddy est maintenant concentré, prêt à faire le show. Je le laisse dans sa zone et évite de le distraire.
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Photo 18/56 Nous regardons le show sur les écrans de la régie
En régie nous suivons le show sur les écrans. C’est Guillaume Wagner, animateur du gala aux côté de Guy Nantel, qui annonce Eddy : « Lui et moi on a commencé ensemble […] et je suis tellement fier de le voir sur ce gala là pour lui montrer que j’ai réussi. »
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Photo 19/56 Sortie de scène
Eddy reçoit une standing ovation. Il sort de scène heureux, sourire joyeux sur le visage, encore poussé par l’adrénaline provoquée par la scène, ce happy time. Sur son passage il est félicité par les autres humoristes et techniciens. Il est satisfait de son passage, en toute humilité.
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 20/56 Accolade entre François et Eddy
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Photo 21/56 Gigi et Eddy
François et Gigi félicitent Eddy. Gigi semble fière de lui, et lui porte le même regard qu’une mère porterait à son fils.
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Photo 22/56 En voiture, Eddy écoute son numéro
LAUGH OUT LOUD LIVE, PAR KEVIN HART 26 juillet – Les journées sont longues, les nuits sont courtes. Eddy réécoute son set dans la voiture, celui qu’il avait enregistré au théâtre Impro Montréal. Il semblerait que la route soit le seul moment de « calme » pour se concentrer. Je lui demande si il est stressé. « Un peu. Ça représente l’aboutissement de beaucoup de travail, le debut de la réalisation d’un grand rêve. » Ce tournage, c’est pour la nouvelle plateforme télévisée de service à la demande de Kevin Hart : Laugh Out Loud Network. C’est une série de six soirées, où Kevin Hart a choisi à travers le monde entier, douze comédiens pour chaque soir. Eddy est programmé sur la première soirée.
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Photo 23/56 Devant le Théâtre Berri, anciennement Théâtre Telus
Eddy fait les quatre-cent pas. Il se concentre et réfléchit à son set. En dernière minute, il se demande si il doit ajouter une blague au début ou non. Je ressens vraiment la différence d’énergie. Il répète sans cesse, malgré le fait qu’il connaisse parfaitement son numéro.
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 24/56 Au maquillage
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Photo 25/56 Une nouvelle paire de chaussures pour l'occasion
Eddy s’est acheté une paire de sneakers pour l’occasion. « Encore?? » Je lui demande. « Ouai, elles passent bien à la télévision ». Il y a toujours une bonne raison de s’acheter une nouvelle paire de sneakers, right? Le choix des vêtements est réfléchi : une chemise, un t-shirt? Entre ses goûts mais aussi ce qui « passe » à l’écran.
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 26/56 Sur scène, Eddy fait le show
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Photo 27/56 Les conseils de Rachid Badouri
Rachid Badouri, celui qui lui a confié la première partie de son spectacle 2010, est toujours là, aux côtés d’Eddy. Ici, il lui donne ses impressions sur sa prestation, des conseils, etc. Selon lui, c’était une prestation difficile où Eddy s’en est bien sorti.
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Photo 28/56 Les taquineries de Neev
En coulisses, Neev taquine Eddy et lui montre la captation qu’il a prise de lui. Eddy nous demande immédiatement comment il était, si ça paraissait qu’il était stressé, etc. Pour François, Gigi, et Neev, il s’en est très bien sorti.
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Photo 29/56 Au maquillage pour le live
REMISE DES PRIX 29 juillet – Eddy est au maquillage, pour l’enregistrement live de la remise des prix du Festival, toujours sous l’oeil bienveillant de François. Ce dernier lui a dit qu’il était invité à parler durant l’enregistrement, qu’on lui poserait quelques questions sur le déroulement du festival. En fait, cette soirée lui réserve une toute autre surprise. François m’a mise dans la confidence depuis deux jours, et l’impatience commence sérieusement à me gagner. J’ai hâte de voir la réaction d’Eddy.
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Photo 30/56 Mise en place du micro-cravate
Ajustement du micro-cravate. L’heure du live approche.
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Photo 31/56 En loges
Eddy est pensif depuis le début de la soirée. Je sais qu’il se pose la question : suis-je vraiment là pour répondre à des questions ou va-t-on me remettre un prix? On en avait parlé le soir du gala, après tous les commentaires positifs qu’il a pu recevoir et les articles sortis dans les différents journaux, il me disait que c’était quelque chose qu’il aimerait recevoir, le prix « Coup de coeur du Festival ». Il pensait le mériter, et il disait que ça serait aussi un cadeau pour sa mère. Mais il ne voulait pas trop se faire de faux espoirs, alors la discussion a coupé court.
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Photo 32/56 La belle complicité d'Eddy et François
François et Eddy ont une belle complicité. Il est son agent depuis un peu plus d’un an, et Eddy en avait plus que besoin. Une relation de confiance, indispensable dans le métier, les lie : François laisse Eddy libre de sa démarche artistique, Eddy le laisse libre de ses techniques de gestion. Chacun comprend les besoins de l’un et de l’autre et y répond.
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 33/56 Petite pause devant la caméra
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 34/56 Direction le plateau
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Photo 35/56 Direction le plateau
En chemin vers le plateau, l’émission va bientôt commencer. Et même si Eddy ne passera pas tout de suite à l’antenne, il doit rester dans le coin. L’impatience et l’excitation sont maintenant à leur comble.
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Photo 36/56 La surprise est dévoilée
Alors que nous assistons à l’émission derrière le public, la régisseuse vient remettre le prix à Eddy. Celle-ci n’est pas au courant qu’Eddy n’est pas au courant. « Alors voilà ton prix, je te le donne maintenant avant que tu rentres sur scène, tu passes dans quelques instants ». Eddy ne réalise pas tout de suite.
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Photo 37/56 Eddy comprend
« C’est pour moi ça?! » Eddy réalise enfin. Et la régisseuse réalise qu’elle vient de surprendre Eddy.
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Photo 38/56 Première émotion : la joie
Complices, nous rigolons. Eddy oscille entre surprise, espoir réalisé, joie, émotions…
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Photo 39/56 Eddy ému aux larmes
Assez rapidement, les larmes montent. Eddy est très ému.
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Photo 40/56 Eddy soutenu par Gigi
Gigi, également émue et fière, vient prendre Eddy dans ses bras.
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Photo 41/56 Le direct
C’est maintenant l’heure d’Eddy, il entre sur le plateau.
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Photo 42/56 Eddy sur le plateau
Eddy, pas tout à fait remis de ses émotions, remercie le festival de lui avoir décerné le prix coup de coeur du festival. « C’est le retour du phoenix ». En effet, Eddy a traversé quelques difficultés. À un certain moment, beaucoup de gens n’auraient pas donné très cher de sa carrière. Tout se passait mal, les gens ne portaient plus attention à lui, ne voulaient pas travailler avec lui, toutes les portes se fermaient en même temps, et ça été une vraie bataille pour remonter cette pente. Des remises en question, du travail, un meilleur entourage professionnel…
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Photo 43/56 Avec une fan
Après l’enregistrement, Eddy prend le temps de poser avec une dizaine de fans. Il semble être un peu le chouchou, que ça soit des médias, des professionnels du milieu, ou du public. Il est souvent arrêter dans la rue pour être complimenté, par des personnes de tout âge, toute origine et tout milieu. Le dernier en date était un vieux monsieur québécois : « Ça prend du talent pour ramener l’émotion et le rire en même temps monsieur, bravo, continuez comme ça. » Le fait qu’il plaise à tant de diversité n’est certainement pas étranger à ces origines mixtes. En effet, Eddy est un québécois, né en France où il aura vécu douze ans, et originaire du Congo où il aura vécu un an.
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Photo 44/56 Eddy et Didier Lambert se félicitent mutuellement de leurs prix
Didier Lambert vient féliciter Eddy. Nous discutons et je remarque une certaine timidité chez Didier Lambert, contrastant beaucoup avec son personnage sur scène. « On est tous un peu timide tu sais, me dit Eddy. Moi par exemple, quand des personnes dans la rue me reconnaissent et m’abordent, je ne suis pas toujours à l’aise et je peux paraître froid. Il y a de la méfiance là-dedans, je me protège un peu, mais il y a aussi une part de timidité, de gêne. Ça m’intimide. Mais dans la vie de tous les jours sinon, je ne suis pas timide. »
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Photo 45/56 Enfin seul, Eddy passe son premier appel à sa famille
Enfin seul, Eddy passe son premier appel à sa famille, pour leur annoncer la nouvelle.
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Photo 46/56 Le trio
« J’aime beaucoup cette photo. Elle dit tellement de choses! Tu vois, vu comme ça, on est complètement différents, on a rien à voir. Et pourtant, on s’entend, on se comprend, on travaille ensemble. » Et plus que ça, c’est une réelle affection qui les lie, une réelle complicité et relation de confiance.
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Photo 47/56 Le Melting Pot, l'after du festival
Chaque soir, pendant deux semaines, un passage au Melting Pot s’imposait. Ça n’est pas juste une question de soirée. Oui, ça fait du bien de relaxer et relâcher la pression. Mais avant tout, il faut se montrer, faire des contacts, entrer dans la tête des gens.
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Photo 48/56 Eddy et Gad Elmaleh
Moment de complicité entre Eddy et Gad Elmaleh. Ce dernier, en toute simplicité, l’a écouté, attentivement, avant de lui donner de précieux conseils sur sa carrière et le milieu.
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Photo 49/56 La Une du Journal de Montréal
CLÔTURE DU FESTIVAL AU METROPOLIS : FREE MIKE WARD 31 juillet 2016 – C’est la fin du Gala Juste Pour Rire. Une soirée de clôture imprévue s’est organisée en quelques jours, en rapport avec le procès de l’humoriste Mike Ward et du Petit Jérémy. Le show se fera à guichets fermés.
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Photo 50/56 Impressionnant line-up
Le line-up est assez impressionnant : il réunit tant de gros noms d’endroits si différents pour une seule et même cause. C’est Eddy qui anime la soirée. Mike Yard l’a choisi car il a confiance en son humour, son travail, son matériel, il sait où il se tient par rapport à l’affaire du Petit Jérémy, et il travaille aussi bien en français et en anglais, ce qui lui permet de rassembler beaucoup de gens.
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Photo 51/56 En loge, François, Eddy, Blanche et Mike
Dans les coulisses, l’ambiance est bonne, mais calme. Un calme lourd où l’on ressent l’enjeu de cette soirée, l’enjeu de cette histoire, l’enjeu de ce procès. Un mélange d’excitation et de tension. Une tension palpable.
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Photo 52/56 Le pass de la soirée, l'entrée est particulièrement contrôlée ce soir
C’est Juste Pour Rire directement qui a organisé le show. L’enjeu est important. Il ne s’agit pas de Mike Ward, il ne s’agit pas d’Eddy King, ni de Juste Pour Rire. Il s’agit de la profession. De l’art. De la liberté d’expression. Pour Eddy, il est clair qu’il faut défendre la liberté d’expression. « Je la défendrai à jamais. Il ne peut pas y avoir de limite à la liberté d’expression. Les gens veulent mettre des limites à ce qu’ils ne veulent pas entendre. Ils ne comprennent pas qu’en mettant ses limites, eux aussi se limitent à ce qu’ils peuvent dire. Le jour où ils devront défendre leurs droits ou dire ce qu’ils veulent, quelqu’un pourra venir leur dire qu’ils n’ont pas le droit de dire ça. Simplement parce qu’une société aura décidé de ça. Il y a beaucoup de choses qui m’offensent et qui me dérangent, mais si j’interdis les gens de le dire, ça fait qu’un jour moi je ne pourrais pas dire ce que je veux si je dois me défendre. Et en tant que jeune homme noir, il y a encore beaucoup de travail à faire, par rapport au respect, à la justice. »
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2016, Eddy King en coulisses
Photo 53/56 En régie, la timeline du show
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Photo 54/56 Mike Ward, Gilbert Rozon et Eddy King en coulisses
Tout le monde se prépare en coulisses, chacun de son côté. Personne ne se parle trop. Il est minuit quand Gilbert Rozon arrive, quelques minutes avant son entrée sur scène. Il fait les quatre-cent pas, le temps de se concentrer, d’entrer dans sa « zone ».
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Photo 55/56 Eddy anime le show et introduit chacun des artistes
C’est au tour d’Eddy d’introduire Guillaume Wagner : « Lui et moi on a commencé ensemble […] et je suis tellement fier de le voir sur ce show ce soir pour lui montrer que j’ai réussi. » Ça ne vous rappelle rien?
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Photo 56/56 Sur la scène du Metropolis
C’est ainsi que le festival Juste Pour Rire 2016 se clôture pour Eddy King. Le moment le plus important de l’année pour lui, là où il est le plus occupé, là où il fait les meilleures rencontres. Surtout en tant qu’artiste de la relève, c’est un moment qu’il prépare pendant tout l’hiver, en espérant être dans les galas, etc. Deux semaines intenses dont il lui faudra un bon mois pour se remettre. « Mon meilleur festival » dira-t-il. Et nous lui en souhaitons d’autre, encore meilleurs!
2016, Eddy King en coulisses
Cette année, l’humoriste Eddy King fête ses dix ans de carrière. Ce qui marque le plus dans son jeu, c’est l’intelligence de ses propos, qui touchent et font rire en même temps. J’ai alors saisi l’occasion du Festival International Juste Pour Rire 2016, le plus grand festival de comédie au monde pour découvrir qui se cachait derrière le personnage.
Jessica VALOISE est la photographe de coulisses de référence à Montréal et au niveau international. Parce qu’elle est convaincue que l’Art harmonise les corps, ses sujets de prédilection sont les artistes. Alors immortaliser les artistes en train de créer représente pour elle ce qu’il y a de plus authentique et vrai.
En plus de ce regard unique, Jessica a pratiqué le solfège et le piano pendant cinq ans, et la danse pendant quinze ans. Cette double expertise lui permet en conséquence d’anticiper l’action des protagonistes et donc, le déclenchement de ses photographies.
Sa nature discrète et son regard éclairé capturent avec justesse les coulisses de la création artistique. Comme l’enregistrement d’un album, la vie en tournée, l’émotion avant de monter sur scène… Afin de montrer ce qui se passe derrière le rideau et de réaliser des projets tels que le livret d’un album, un livre photo…
Jessica photographie en numérique et développe ses images en noir et blanc, utilisant ses propres réglages adaptés à chaque photographie. De plus, elle utilise la lumière naturelle ou les éclairages présents lors de ses reportages, puis se positionne et cadre ses images en fonction de ceux-ci. Ainsi, ses clichés sont riches et profonds, épurés et sensibles.
Oeuvrant depuis 2010, Jessica a collaboré avec plusieurs centaines d’artistes musiciens, danseurs, agences de communication, managers et gérants d’artistes, salles de concert, webzines et magazines, ce qui la place alors comme photographe de coulisses de référence.